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Préambule
- La monnaie moderne est un moyen d’échange qui fonctionne si tous les participants ont confiance dans la stabilité de la valeur que représente une unité monétaire, et ont un accès suffisant à cette monnaie.
- Cela paraît évident. Pourtant, aujourd’hui, nos économies ne permettent pas à la population d'accéder à la masse monétaire nécessaire pour satisfaire l’ensemble de sa demande concernant l'instruction, la santé, l'accompagnement des personnes âgées...
- Non pas que l’argent n’existe pas en quantité suffisante, mais il est condensé dans les sphères de la haute finance dès lors qu'il est déposé sur un compte bancaire, et sert essentiellement à des activités spéculatives.
- Les monnaies complémentaires locales ont pour objectif de maintenir la monnaie dans l'économie réelle. Elles sont adossées à la monnaie nationale et circulent entre des partenaires, des citoyens, des collectivités, des artisans, des agriculteurs, des entreprises, des commerces, des associations qui veulent retrouver la maîtrise de l'usage des moyens d'échanges et dynamiser le commerce local et l'économie réelle.
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- Il en va des monnaies comme des écosystèmes : leur diversité garanti leur stabilité et leur résilience. Le système de la monnaie unique et le monopole de sa création par la dette, sont semblables à une monoculture dans le domaine agricole, avec les tares qui accompagnent une telle structure : instabilité et vulnérabilité.
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Les monnaies locales n'ont en aucune façon la prétention de remplacer la monnaie nationale ou subnationale car elles sont gagées par celle-ci. Elles sont seulement
complémentaires à l'euro. Leur fonctionnement particulier favorise les échanges locaux et permet de diminuer notre empreinte écologique.
Les monnaies complémentaires ont a de multiples reprises fait leurs preuves par le passé. Elles se développent actuellement à un très bon rythme ici ou là et prennent des formes très variées.